Amazon France : une crise
causée par la fiscalité.
Le
leader américain du e-commerce est choqué ces derniers jours par le blockage de
la totalité de ses sites français de distribution. Amazon France a réagit par
un billet de blog en déclarant qu’elle a fait un impact positif sur l’économie
française, elle a déclaré qu’elle s’est impliquée à la création d’emploi pour
les jeunes français et au financement du service public ainsi que le
financement des projets sociaux français, ajoutant que selon ce blog elle a
exploité ses compétences et son énergie et sa capacité d’innovation pour
contribuer à la croissance de l’économie française.
La
société prouve ces déclarations par l’exposition des chiffres intéressants
concernant le montant d’investissement et le nombre de personnes employées. Son
montant d’investissement donc excède 6,8 milliards d’euro depuis 2010, et son
effectif a atteint 9300 employés en 2019. Le problème qui se pose est lié à la
fiscalité, cela concerne la contribution
fiscale d’Amazon France surtout qu’elle réalise un chiffre d’affaire
géant et un grand bénéfice. Frederic Duval n’a pas nié qu’il y a plusieurs
interrogations concernant ce point, mais le directeur général d’Amazon France n’a
parlé que sur le point de la contribution d’Amazon France dans la croissance de
l’économie française sans discuter le sujet des impôts. Mais dans son billet
Amazon a déclaré des chiffres clairs sur le montant des impôts payés par cette
dernière. En effet elle a payé 250 millions d’euro dont 60% sont liés à des prélèvements
directs. Mais la comparaison entre ces chiffres et le chiffre d’affaire réalisé
de 4,5milliard d’euro donne la raison de demander plusieurs questions sur le
pourcentage d’impôt payé.
Mounir
Mahjoubi ancien secrétaire d’Etat chargé du numérique a déclaré que le chiffre
d’affaire indiqué convient à leurs estimations mais en contrepartie ils
utilisent des astuces pour diminuer l’impôt sur les sociétés, et il ya une
grande ambigüité concernant les activités qu’Amazon utilise comme base pour
payer l’impôt. Monsieur Mhjoubi ajoute que peut être que les impôts que paye
cette société ne concernent plus ces activités de base à savoir l’achat par
internet, en calculant l’impôt que sur son activité physique.
Un
autre sujet à discuter dans ce sens concernant la taxe GAFA d’un pourcentage de
3% des ventes d’Amazon. La question qui se pose concerne l’intégration ou non
de cette taxe dans la part d’impôt normal que paye Amazon France.
Amazon
France n’est pas la première ou la seule société qui a confronté ce genre de
questions. En effet les sociétés de commerce digitales ont été toujours le
sujet d’une discussion fiscale. En fait, la méthode de calcul des impôts et
aussi de détection de fraudes fiscales se base dans la plupart des pays du
monde sur les opérations de commerce traditionnelles. C’est dû à la difficulté
de détection fiscale du chiffre d’affaire exacte, malgré les efforts et les
recherches que fait des experts dans ce domaine affin d’inventer une méthode
qui aide la fiscalité à s’adapter à ce mode de commerce surtout lorsqu’on parle
d’une entreprise de commerce digitale mondiale. Malgré cette difficulté,
plusieurs pays ont tenté la chance avec la législation des modifications qui
peuvent aider le fisc dans ce sujet, mais on peut affirmer que la totalité de
ces modifications ont échus à exercer la mission de la fiscalité, et ont été
appliquées que pour maquiller la réalité d’incapacité fiscale à faire face à
l’évasion fiscale des sociétés de commerce digital.




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